L'Europe et son devenir politique (1)

Publié le par Franz

Si j’observe le monde actuel, je peux me rendre compte que l’Europe est en train de choisir la logique du pire, c'est-à-dire l’enfermement sur elle-même et la négation de ce qu’elle a mis au monde : une culture transnationale. Nous pourrions avec notre vécu, donner à réfléchir au monde, et notamment aux musulmans qui sont encore jeunes sur cette planète.
L’Europe est l’héritière de l’antiquité grecque et romaine. C’est l’alliance du christianisme et de la politique impériale qui a modelé notre continent dès le 4ème siècle. Nous devons beaucoup aux catholiques d’avoir conservé et enrichi la masse du savoir antique. Pas de politique sans les romains, c’est évident. Cependant je pose la question, à tous les humanistes actuels : qui nous a légué ce savoir-faire politique ?
L’église romaine a tenté de fédérer l’Europe sous la synthèse la plus plausible qui soit : un engagement vis-à vis du message spirituel de Jésus lui-même (la foi chrétienne : une même croyance pour tous les hommes, quelle que soit leur culture) mais aussi un engagement pour la continuation de l’Empire (celui de la Rome Eternelle), pendant politique de la foi chrétienne. Cette synthèse, c’est bien sur le Saint-Empire romain et germanique dont Charlemagne fut l’unificateur, et que Napoléon tenta viscéralement de ranimer.
Ce n’est pas autour de l’euro que l’Europe va se fédérer mais seulement autour d’un projet d’une envergure colossale comme celui du Saint-Empire. Encore faut-il trouver l’homme providentiel et aux épaules suffisamment solides. Ce ne pourra être qu’un conservateur, foncièrement opposé à ce genre de projet, cela va de soi. Un individu qui aura la force de tout prendre sur lui pour activer cette transformation.

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