Election française, écologie et invasions

Publié le par Franz

En ces temps de campagne présidentielle, on entend les écolos nous rappeler qu'il faut sauver Dame Nature pendant qu'il en est encore temps et les hommes politiques « sérieux » se féliciter de la position honorable de la France face à l'engagement américain en Irak (motif : défense du droit international).


Si un organisme qui ne conçoit pas sa survie comme fondamentale est un organisme malade, alors on peut dire sans difficulté que la France et par extension l'Europe sont à l'agonie. En effet, nous ne sommes absolument pas préparés aux enjeux du 21ème et 22ème siècles. Les bouleversements climatiques modifient déjà la donne, il n'est plus temps d'espérer revenir à l'harmonie rêvée des anges de l'homme avec Mère nature. Tout au plus pouvons nous penser à nous organiser politiquement et militairement pour nous protéger des barbares qui frapperont à nos portes le moment venu.

Bientôt, les zones géographiques les plus fragiles (zones arides, inondables ou surpeuplées) vont être soumises à des catastrophes qui vont animer de vastes mouvements de populations désespérées vers les zones plus sûres (ce mouvement a déjà commencé, c'est pourquoi les étasuniens préparent activement la survie de l'Amérique du Nord). Aucune ONU ne sera capable de prendre en charge cette misère, ni la nécessité tenace de survivre car le droit ne vaut jamais rien quand la nature se fait dévorante. L'humanisme à deux sous qui fait office de moraline à la France d'aujourd'hui sera balayé par l'impératif de se protéger contre cette population que nous serons incapables d'accueillir. Or ce pays ne s'appartient déjà plus car il a cédé de manière masochiste face à l'Islam et s'est révélé incapable de produire une fédération européenne politiquement et militairement organisée.


On peut donc dire que la France rêve d'un avenir meilleur sans se donner les moyens de le faire advenir (c'est la marque d'un organisme intoxiqué et moribond). C'est ce qui apparaît de manière criante dans ce pays où la recherche scientifique et technologique, la pertinence philosophique et littéraire, l'audace artistique s'expatrient ou se fânent.

J'ai enfin compris il y a peu de temps que ce pays voulait mourir et que rien ne pourrait plus le sortir de cette ornière. Ce qui fut l'Europe deviendra l'enjeu d'une lutte entre meutes et chefs de guerre d'obédiences diverses.

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